
Infos Grève dans les UTPAS
UTPAS :
L'étincelle qui met le feu à la plaine


3 Octobre 2018
les travailleurs sociaux et médico-sociaux et secrétaires de Tourcoing en grève. le service fermé au public
Pour faire suite au communiqué transmis ce lundi 1er octobre, nous informons que l’ensemble du personnel départemental travaillant à l’Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale de Tourcoing Mouvaux est en grève depuis ce matin pour une durée indéterminée. Conséquence : le service social et médico-social est fermé au public.
RéuniEs en assemblée générale ce matin, les assistantes sociales, éducatrices, secrétaires, infirmières, puéricultrices, etc. ont décidé de voter la grève. Des habitants, des assistantes familiales étaient présents pour apporter leur soutien
En effet, les revendications portées auprès de l’exécutif départemental n’ont trouvé aucun écho favorable. Alors que le personnel demande simplement les moyens de travailler correctement et d’accueillir et d’accompagner la population dignement, la direction des “Solidarités” et la DRH ont opposé une fin de non recevoir pour la création de postes d’assistantes sociales, puéricultrices, secrétaires. Pire, il a été signifié aux collègues qu’elles devaient accepter de travailler en “mode dégradé” et qu’on ne “pouvait pas accueillir tout le monde et qu’il fallait penser à faire un tri” des populations.
Cette position institutionnelle du Département du Nord est inacceptable : l’accueil inconditionnel des populations doit être assuré et le Département a une obligation de moyens pour assumer sa mission d’action sociale !
Le personnel de Tourcoing Mouvaux se réunira à nouveau demain matin en assemblée générale pour évoquer la suite de leur mouvement. Des travailleurs sociaux d’autres services de l’arrondissement de Roubaix -Tourcoing se joindront à elles/eux.
Un nouveau point presse est organisée à l’issue de l’AG à 12h à l’UTPAS de Tourcoing Mouvaux, 4 chaussée Galilée à Tourcoing.



4 Octobre 2018
130 agentEs presentEs ce matin à l’Assemblée Générale des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires de la Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing.
L’AG s’est tenue dans les locaux de l’UTPAS de Tourcoing-Mouvaux en grève et fermée au public pour le deuxième jour consécutif.
Étaient presentEs également des collègues de la DT de Lille et des TS du secteur associatif.
Les collègues de Tourcoing-Mouvaux maintiennent leur mobilisation et l’ensemble des personnes présentes ont voté la grève dès lundi.

5 Octobre 2018
Grève à l'UTPAS de Tourcoing Mouvaux :
3ème jour de grève des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires.
Le rideau de fer de l'UTPAS reste fermé !
Aucune réponse de JR LECERF, président du Département, qui ne semble
décidément pas gêné par l'absence de service depuis mercredi.
Le
personnel en grève compte poursuivre son action et seront rejoints par
leurs collègues des autres services de l’arrondissement de Roubaix et
Tourcoing dès lundi.
Une AG est programmée à 10h, boulevard de l’égalité à Tourcoing.
Un nouvel article de la VdN expose la situation ci-dessous:

Création du Collectif le Travail Social en Mode Dégradé , Non Merci !
A partager !
Les travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires de l’UTPAS de Tourcoing-Mouvaux en grève depuis 3 jours s’expriment :
LE RAS LE BOL A L’UTPAS DE TOURCOING MOUVAUX !!!!!!!
Éducateurs, assistantes sociales, puéricultrices, sage femme, infirmières et secrétaires…
Ces 50 agents Départementaux sont confrontés à des conditions de travail qui ne permettent plus l’exercice des missions d’accueil et d’accompagnement des populations.
L’UTPAS de Tourcoing Mouvaux c’est :
Accueil du public par le secrétariat du lundi au vendredi
296 enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance dont 32 jeunes majeurs
104 heures/mois de rencontres parents/enfants dans le cadre de la protection de l’enfance,
Une astreinte quotidienne mobilisant deux personnes de chaque service
Des enquêtes adoptions
23 demi-journées de consultations infantiles et de planifications par mois
Plus de 1000 enfants vus en bilans de 4 ans dans les 26 écoles du secteur
Des actions collectives de prévention pour les enfants entre 0-6 ans
Le suivi des grossesses, l’accompagnement péri-natal, l’accompagnement psychologique
Agréments et suivis des modes de garde (crèches, assistantes maternelles, assistantes familiales …)
40 heures par semaine d’accueil physique et téléphonique du public en UTPAS, suivi et saisie des aides financières, gestion administrative des dossiers…
12 permanences de secteur par semaine
De nombreux suivis et accompagnements sociaux, participation au développement social, à la prévention, à l’insertion
Accompagnement dans le cadre de la protection de l’enfance
Gestion de 530 aides financières par le secrétariat à l’année
De façon générale, l’UTPAS est le dernier lieu d’accueil à tout public sans rendez vous et dans l’urgence en raison du désengagement des partenaires qui ne reçoivent que sur rendez vous et avec des délais d’attente extrêmement longs!
Aujourd’hui les agents de l’UTPAS se retrouvent confrontés à
des politiques départementales en inadéquation avec les réalités du territoire : prostitution de mineurs, violences conjugales, précarité, absence de solutions qualitatives pour les enfants relevant de l’éducation spécialisée
Avec pour conséquence un manque criant de solutions adaptées.
manque de moyens humains en matière de prévention et protection de l’enfance et des difficultés à mettre en œuvre les mesures : 34 mesures d’Intervention Éducative A Domicile n’ont pu être mise en place en 2018, difficultés à assurer les rencontres parents enfants, difficultés à assurer un accompagnement global des familles, manque de lieu d’accueil pérenne…
le collectif dégradé
6 Octobre 2018

8 Octobre 2018
Assemblée générale ce matin des travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires et assfam de Roubaix Tourcoing en grève : 250 agentEs présentEs !
Manifestation improvisée jusqu’à la mairie de Tourcoing
9 Octobre 2018

10 Octobre 2018

11 Octobre 2018
Ce matin, 70 travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires et assfam de Roubaix-Tourcoing en grève se sont invitéEs en plein CHSCT du Département.
Le vice-président a fait preuve d’un profond mépris refusant de répondre aux interpellations des collègues et s’est lâchement défilé quittant la salle sous les hués.

12 Octobre 2018
Ce matin, le Comité Technique du Département du Nord n’a pu se tenir faute de quorum.
SUD, FO et CGT ont refusé de siéger et ont exprimé leur soutien sans condition au mouvement des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires des UTPAS.
13 Octobre 2018
Depuis 10 jours, les travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires dans les UTPAS (Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale) du secteur de Roubaix-Tourcoing sont en grève pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et l’abandon par le Département du Nord de la population et des enfants confiés par mesure de protection de l’enfance.
Ce combat fait écho aux nombreux autres services de PMI, ASE, SSD, secrétariat des autres UTPAS du Département.
Ce mardi 16 octobre à 11h, les assistantes sociales, éducateurs.rives, puéricultrices, secrétaires, infirmières, médecins, psychologues, assistantes familiales appellent l’ensemble de leurs collègues à la mobilisation !!!

15 Octobre 2018

16 Octobre 2018

Pour Soutenir les Collègues :

Rendez-Vous le 6 Novembre 11h Parvis de l’hôtel du département. La lutte s'étend !!!!!

Droit à la Déconnexion ?
Le droit à la déconnexion
Le droit à la déconnexion est une obligation de l’employeur à qui il appartient de prendre les mesures nécessaires pour assurer protection de la santé et de la sécurité des salarié-es. Il doit notamment prendre en compte dans l’organisation du travail le temps nécessaire au traitement de l’information sur le temps de travail et non sur le temps de repos des salarié-es.

Il est clair que le « droit à la déconnexion » risque d’être un droit très difficile à rendre effectif. Aussi les représentant-es du personnel, du CHSCT devront exercer la plus grande vigilance et en cas d’utilisation abusive des outils numériques alerter la direction et/ou l’inspection du travail, le médecin du travail.
Inscrit dans la loi travail du 8 août 2016, le droit à la déconnexion est entré en application le 1er janvier 2017. C’est au travers de la négociation annuelle « égalité professionnelle et qualité de vie au travail » que les modalités concrètes de ce droit et la mise en place de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques doivent être déclinées.
Ce que prévoit la loi

Les enjeux du droit à la déconnexion
En l’absence de définition par le code du travail on peut en déduire que le droit à la déconnexion vise à respecter les temps de repos et de congés des salarié-es ainsi que leur vie personnelle et familiale.
Pour un certain nombre de métiers et de professions, le numérique a fait exploser les principaux repères de temps et d’espace avec la possibilité de réaliser des tâches depuis de multiples lieux, à tout moment de la journée dès lors qu’il existe une connexion internet. La possibilité pour un-e travailleur-euse d’être contacté-e par son employeur ou un client à toute heure de la journée brouille les frontières qui existaient précédemment entre vie professionnelle et vie personnelle. Etre joignable en permanence, répondre à tout moment aux sollicitations, réaliser des tâches dans des délais toujours plus courts est devenu une caractéristique de la vie professionnelle de beaucoup de salarié-es. C’est même devenu un critère de performance et de rentabilité des entreprises et des administrations.
Aujourd’hui il est fréquent de reporter une part de son travail en soirée, le samedi, le dimanche comme le traitement des messages électroniques dont le volume ne cesse de croitre.
Le numérique favorise également le développement de nouvelles formes de travail (travail à distance, télétravail) qui elles aussi participent au brouillage des frontières vie professionnelle/ vie personnelle.
Les outils de communication (tablettes, smartphones, internet) avec tout ce qu’ils permettent, contribuent à exercer une pression accrue sur les salarié-es , à les mettre sous contrôle permanent, à intensifier leur travail et augmenter leur temps de travail par un sur-présentéisme. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé des salarié-es.
Dans un contexte de travail déjà dégradé (pressions sur les objectifs et sur les emplois, moyens insuffisants pour faire du bon travail, course à la rentabilité et la productivité) le numérique peut contribuer à une augmentation du temps de travail et de la charge de travail. L’allongement de la durée du travail est notamment favorisé par le système des forfaits jours qui en ne décomptant plus les heures mais les jours permet toutes les dérives. Répondre à ses multiples messages, continuer à travailler sur un dossier le soir ou le samedi c’est bien du travail supplémentaire non rémunéré. Dans ces conditions il est difficile de comptabiliser ses heures de travail.
La charge de travail supplémentaire est le plus souvent sous-évaluée, quand elle n’est pas niée par les employeurs.

Si le phénomène de connexion permanente (voire parfois abusive) concerne principalement les cadres, les commerciaux itinérants, les télétravailleur-euses il a tendance à s’étendre à de très nombreux métiers et secteurs d’activité avec à la clé une aggravation potentielle d’effets négatifs sur la santé. D’ailleurs des employeurs n’hésitent pas à solliciter leurs salarié-es en arrêt de travail ou en congés.
Aussi faut-il que le droit à la déconnexion permette de sécuriser et de protéger les salariè-es contre les dérives possibles sur le temps de travail, les modifications apportées à la nature du travail et les risques potentiels sur la santé.
Quelques éléments tirés d’accords déjà signés
- ne pas être obligé-e de répondre aux courriels hors du temps de travail
- droit d’alerter la hiérarchie en cas de débordements récurrents
- utiliser les NTIC à bon escient dans le respect des personnes et de leur vie privée
- assurer un usage raisonnable et efficient des outils numériques
- interdire ou bloquer l’accès aux messageries le soir ainsi que durant le week-end, exemplarité des managers exigée car si déferlement des messages le lundi matin cela ne sert à rien
- s’assurer régulièrement que la charge de travail du salarié soit raisonnable et permette une bonne répartition dans le temps de son travail
- maîtrise des flux d’informations : création de bibliothèques de mails types, éviter de multiplier les destinataires en copie
- charte d’utilisation ou guide de bonnes pratiques de la messagerie et des outils à distance

Que peut-on attendre d’une charte établie par l’employeur
« A défaut d’accord, l’employeur élabore une charte, après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel. Cette charte définit ces modalités de l’exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques ».
Établie de façon unilatérale par l’employeur il faut s’attendre à une charte des bonnes pratiques où l’on retrouvera pêle-mêle des engagements (particulièrement creux) du type :
- Exemplarité des managers
- Respect de l’équilibre vie privée et vie professionnelle
- Optimisation des réunions
- Faire un bon usage des courriels
- Formation et sensibilisation à l’usage raisonnable des outils numériques
Voici une série d’exigences que les équipes syndicales pourraient défendre :
- Vérifier que la charge de travail des salariés permette d’exercer son droit à la déconnexion ;
- Limiter les connexions aux heures de travail pour certains salariés en fonction de leur activité et des astreintes liées à leur poste de travail ;
- Interdire toute sollicitation des salarié-es en dehors de leurs horaires habituels de travail ;
- Refuser d’utiliser les outils (téléphone, ordinateur …) mis à disposition par l’employeur en dehors des heures de travail ;
- Refuser à l’employeur de contacter le ou la salarié-e en utilisant son téléphone personnel (ou sa messagerie)
- Bloquer -si l’activité de l’entreprise le permet- les serveurs le soir et les fins de semaine;
- Mettre en place un dispositif permettant aux salariés d’effacer tous les mails reçus durant leurs congés. L’expéditeur qui en est bien entendu informé reçoit également le nom d’un autre salarié qu’il peut contacter.
- Demander aux salarié-es de faire un relevé précis et détaillé de leurs horaires quotidiens (heure d’arrivée et de départ, pause méridienne) pour mettre en évidence les heures supplémentaires effectuées ;
- Les horaires des téléréunions devront respecter la vie privée (pas de téléconférence au-delà de 17h par exemple).
- Des alertes devront être mises en place lorsque les cadres au forfait se connectent trop souvent le soir ou le week end ou que le nombre d’heures dans la journée dépasse les 10h.
- Reconnaissance comme du temps de travail de toutes les activités administratives qui ont été décentralisées au niveau des salariés du fait de la dématérialisation ces tâches (déclaration de congés, stages, déplacements, formation, consultation de l’intranet de l’entreprise etc.) et pour les cadres (validation des congés, des déplacements, des formations, reporting divers et variés etc.)
- la présentation de statistiques sur les flux et échanges hors des heures de service
- Exiger un bilan annuel sur l’application du droit à la déconnexion

Bloquons Le Medef
Départ Du Nord le 29.
Inscription:
- Annie : 06 19 97 75 17
- Gilles : 06 08 05 86 66
- Directement sur la page Facebook : Sud Santé Sociaux 59

Marée Populaire Lille
Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes- hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.


la justice sociale
Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.
et la solidarité
Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Rendez-Vous à Lille


Cheminots En Lutte
Cheminots En Lutte
Blocage du TGV Lille-Paris et opération Caisses Gratuites à Euralille
Résumé

Action Cheminots en Gare Lille Flandres


AG des Cheminots

- SUD
- CGT
- CFDT
- UNSA
Intervention SUD Rail
Caisses Gratuites à Carrefour EuraLille






Les Cheminots et Usagers ont ainsi permis à plusieurs dizaines de clients de partir du magasin avec un plein de course et ainsi taper dans le portefeuille des actionnaires.

