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UTPAS :
L'étincelle qui met le feu à la plaine

3 Octobre 2018

les travailleurs sociaux et médico-sociaux et secrétaires de Tourcoing en grève. le service fermé au public

Pour faire suite au communiqué transmis ce lundi 1er octobre, nous informons que l’ensemble du personnel départemental travaillant à l’Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale de Tourcoing Mouvaux est en grève depuis ce matin pour une durée indéterminée. Conséquence : le service social et médico-social est fermé au public.
RéuniEs en assemblée générale ce matin, les assistantes sociales, éducatrices, secrétaires, infirmières, puéricultrices, etc. ont décidé de voter la grève. Des habitants, des assistantes familiales étaient présents pour apporter leur soutien
En effet, les revendications portées auprès de l’exécutif départemental n’ont trouvé aucun écho favorable. Alors que le personnel demande simplement les moyens de travailler correctement et d’accueillir et d’accompagner la population dignement, la direction des “Solidarités” et la DRH ont opposé une fin de non recevoir pour la création de postes d’assistantes sociales, puéricultrices, secrétaires. Pire, il a été signifié aux collègues qu’elles devaient accepter de travailler en “mode dégradé” et qu’on ne “pouvait pas accueillir tout le monde et qu’il fallait penser à faire un tri” des populations.
Cette position institutionnelle du Département du Nord est inacceptable : l’accueil inconditionnel des populations doit être assuré et le Département a une obligation de moyens pour assumer sa mission d’action sociale !

Le personnel de Tourcoing Mouvaux se réunira à nouveau demain matin en assemblée générale pour évoquer la suite de leur mouvement. Des travailleurs sociaux d’autres services de l’arrondissement de Roubaix -Tourcoing se joindront à elles/eux.

Un nouveau point presse est organisée à l’issue de l’AG à 12h à l’UTPAS de Tourcoing Mouvaux, 4 chaussée Galilée à Tourcoing.

4 Octobre 2018

130 agentEs presentEs ce matin à l’Assemblée Générale des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires de la Direction Territoriale de Roubaix-Tourcoing.
L’AG s’est tenue dans les locaux de l’UTPAS de Tourcoing-Mouvaux en grève et fermée au public pour le deuxième jour consécutif.
Étaient presentEs également des collègues de la DT de Lille et des TS du secteur associatif.

Les collègues de Tourcoing-Mouvaux maintiennent leur mobilisation et l’ensemble des personnes présentes ont voté la grève dès lundi.

Agents en AG

5 Octobre 2018

Grève à l'UTPAS de Tourcoing Mouvaux :
3ème jour de grève des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires.
Le rideau de fer de l'UTPAS reste fermé !
Aucune réponse de JR LECERF, président du Département, qui ne semble décidément pas gêné par l'absence de service depuis mercredi.
Le personnel en grève compte poursuivre son action et seront rejoints par leurs collègues des autres services de l’arrondissement de Roubaix et Tourcoing dès lundi.
Une AG est programmée à 10h, boulevard de l’égalité à Tourcoing.
Un nouvel article de la VdN expose la situation ci-dessous:

Création du Collectif le Travail Social en Mode Dégradé , Non Merci !

A partager !
Les travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires de l’UTPAS de Tourcoing-Mouvaux en grève depuis 3 jours s’expriment :

LE RAS LE BOL A L’UTPAS DE TOURCOING MOUVAUX !!!!!!!

Éducateurs, assistantes sociales, puéricultrices, sage femme, infirmières et secrétaires…
Ces 50 agents Départementaux sont confrontés à des conditions de travail qui ne permettent plus l’exercice des missions d’accueil et d’accompagnement des populations.

L’UTPAS de Tourcoing Mouvaux c’est :

Accueil du public par le secrétariat du lundi au vendredi

296 enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance dont 32 jeunes majeurs
104 heures/mois de rencontres parents/enfants dans le cadre de la protection de l’enfance,
Une astreinte quotidienne mobilisant deux personnes de chaque service
Des enquêtes adoptions

23 demi-journées de consultations infantiles et de planifications par mois
Plus de 1000 enfants vus en bilans de 4 ans dans les 26 écoles du secteur
Des actions collectives de prévention pour les enfants entre 0-6 ans
Le suivi des grossesses, l’accompagnement péri-natal, l’accompagnement psychologique
Agréments et suivis des modes de garde (crèches, assistantes maternelles, assistantes familiales …)

40 heures par semaine d’accueil physique et téléphonique du public en UTPAS, suivi et saisie des aides financières, gestion administrative des dossiers…
12 permanences de secteur par semaine
De nombreux suivis et accompagnements sociaux, participation au développement social, à la prévention, à l’insertion
Accompagnement dans le cadre de la protection de l’enfance
Gestion de 530 aides financières par le secrétariat à l’année

De façon générale, l’UTPAS est le dernier lieu d’accueil à tout public sans rendez vous et dans l’urgence en raison du désengagement des partenaires qui ne reçoivent que sur rendez vous et avec des délais d’attente extrêmement longs!

Aujourd’hui les agents de l’UTPAS se retrouvent confrontés à

des politiques départementales en inadéquation avec les réalités du territoire : prostitution de mineurs, violences conjugales, précarité, absence de solutions qualitatives pour les enfants relevant de l’éducation spécialisée

Avec pour conséquence un manque criant de solutions adaptées.

manque de moyens humains en matière de prévention et protection de l’enfance et des difficultés à mettre en œuvre les mesures : 34 mesures d’Intervention Éducative A Domicile n’ont pu être mise en place en 2018, difficultés à assurer les rencontres parents enfants, difficultés à assurer un accompagnement global des familles, manque de lieu d’accueil pérenne…

le collectif dégradé

6 Octobre 2018

8 Octobre 2018

Assemblée générale ce matin des travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires et assfam de Roubaix Tourcoing en grève : 250 agentEs présentEs !
Manifestation improvisée jusqu’à la mairie de Tourcoing

Agents en AG

9 Octobre 2018

10 Octobre 2018

11 Octobre 2018

Ce matin, 70 travailleurs sociaux, médico-sociaux, secrétaires et assfam de Roubaix-Tourcoing en grève se sont invitéEs en plein CHSCT du Département.
Le vice-président a fait preuve d’un profond mépris refusant de répondre aux interpellations des collègues et s’est lâchement défilé quittant la salle sous les hués.

12 Octobre 2018

Ce matin, le Comité Technique du Département du Nord n’a pu se tenir faute de quorum.
SUD, FO et CGT ont refusé de siéger et ont exprimé leur soutien sans condition au mouvement des travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires des UTPAS.

13 Octobre 2018

Depuis 10 jours, les travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires dans les UTPAS (Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale) du secteur de Roubaix-Tourcoing sont en grève pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et l’abandon par le Département du Nord de la population et des enfants confiés par mesure de protection de l’enfance.
Ce combat fait écho aux nombreux autres services de PMI, ASE, SSD, secrétariat des autres UTPAS du Département.
Ce mardi 16 octobre à 11h, les assistantes sociales, éducateurs.rives, puéricultrices, secrétaires, infirmières, médecins, psychologues, assistantes familiales appellent l’ensemble de leurs collègues à la mobilisation !!!

15 Octobre 2018

16 Octobre 2018

Soutien du député lillois de la 1ère Circonscription du Nord pour la préservation des service de Protection Maternelle Infantile en maternité. JR LECERF, président du Département du Nord, a prévu la fermeture de ces services indispensables à la prévention précoce au 31 décembre 2018. Les logiques comptables doivent cesser ! Le Département a la responsabilité de la protection de l'enfance et doit assumer son obligation de moyens !
Ouverture d'une Caisse De Grève

Pour Soutenir les Collègues :

https://www.lepotcommun.fr/pot/soxrihgg

Plusieurs dizaines d'UTPAS mobilisés mais aussi des travailleurs de la Sauvegarde du Nord, de l'AFEJI du GAPAS et de l'éducation.
Manifestants

Rendez-Vous le 6 Novembre 11h Parvis de l’hôtel du département. La lutte s'étend !!!!!

Droit à la Déconnexion ?

Le droit à la déconnexion

Le droit à la déconnexion est une obligation de l’employeur à qui il appartient de prendre les mesures nécessaires pour assurer protection de la santé et de la sécurité des salarié-es. Il doit notamment prendre en compte dans l’organisation du travail le temps nécessaire au traitement de l’information sur le temps de travail et non sur le temps de repos des salarié-es.

Il est clair que le « droit à la déconnexion » risque d’être un droit très difficile à rendre effectif. Aussi les représentant-es du personnel, du CHSCT devront exercer la plus grande vigilance et en cas d’utilisation abusive des outils numériques alerter la direction et/ou l’inspection du travail, le médecin du travail.

Inscrit dans la loi travail du 8 août 2016, le droit à la déconnexion est entré en application le 1er janvier 2017. C’est au travers de la négociation annuelle « égalité professionnelle et qualité de vie au travail » que les modalités concrètes de ce droit et la mise en place de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques doivent être déclinées.

Ce que prévoit la loi

« Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l’entreprise de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. A défaut d’accord, l’employeur élabore une charte, après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel. Cette charte définit ces modalités de l’exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques ».
L 2242-8, 7°
code du travail

Les enjeux du droit à la déconnexion

En l’absence de définition par le code du travail on peut en déduire que le droit à la déconnexion vise à respecter les temps de repos et de congés des salarié-es ainsi que leur vie personnelle et familiale.

Pour un certain nombre de métiers et de professions, le numérique a fait exploser les principaux repères de temps et d’espace avec la possibilité de réaliser des tâches depuis de multiples lieux, à tout moment de la journée dès lors qu’il existe une connexion internet. La possibilité pour un-e travailleur-euse d’être contacté-e par son employeur ou un client à toute heure de la journée brouille les frontières qui existaient précédemment entre vie professionnelle et vie personnelle. Etre joignable en permanence, répondre à tout moment aux sollicitations, réaliser des tâches dans des délais toujours plus courts est devenu une caractéristique de la vie professionnelle de beaucoup de salarié-es. C’est même devenu un critère de performance et de rentabilité des entreprises et des administrations.

Aujourd’hui il est fréquent de reporter une part de son travail en soirée, le samedi, le dimanche comme le traitement des messages électroniques dont le volume ne cesse de croitre.

Le numérique favorise également le développement de nouvelles formes de travail (travail à distance, télétravail) qui elles aussi participent au brouillage des frontières vie professionnelle/ vie personnelle.

Les outils de communication (tablettes, smartphones, internet) avec tout ce qu’ils permettent, contribuent à exercer une pression accrue sur les salarié-es , à les mettre sous contrôle permanent, à intensifier leur travail et augmenter leur temps de travail par un sur-présentéisme. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé des salarié-es.

Dans un contexte de travail déjà dégradé (pressions sur les objectifs et sur les emplois, moyens insuffisants pour faire du bon travail, course à la rentabilité et la productivité) le numérique peut contribuer à une augmentation du temps de travail et de la charge de travail. L’allongement de la durée du travail est notamment favorisé par le système des forfaits jours qui en ne décomptant plus les heures mais les jours permet toutes les dérives. Répondre à ses multiples messages, continuer à travailler sur un dossier le soir ou le samedi c’est bien du travail supplémentaire non rémunéré. Dans ces conditions il est difficile de comptabiliser ses heures de travail.

La charge de travail supplémentaire est le plus souvent sous-évaluée, quand elle n’est pas niée par les employeurs.

 

Si le phénomène de connexion permanente (voire parfois abusive) concerne principalement les cadres, les commerciaux itinérants, les télétravailleur-euses il a tendance à s’étendre à de très nombreux métiers et secteurs d’activité avec à la clé une aggravation potentielle d’effets négatifs sur la santé. D’ailleurs des employeurs n’hésitent pas à solliciter leurs salarié-es en arrêt de travail ou en congés.

Aussi faut-il que le droit à la déconnexion permette de sécuriser et de protéger les salariè-es contre les dérives possibles sur le temps de travail, les modifications apportées à la nature du travail et les risques potentiels sur la santé.

Quelques éléments tirés d’accords déjà signés

Que peut-on attendre d’une charte établie par l’employeur

« A défaut d’accord, l’employeur élabore une charte, après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel. Cette charte définit ces modalités de l’exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques ».

Établie de façon unilatérale par l’employeur il faut s’attendre à une charte des bonnes pratiques où l’on retrouvera pêle-mêle des engagements (particulièrement creux) du type :

  • Exemplarité des managers
  • Respect de l’équilibre vie privée et vie professionnelle
  • Optimisation des réunions
  • Faire un bon usage des courriels
  • Formation et sensibilisation à l’usage raisonnable des outils numériques

Voici une série d’exigences que les équipes syndicales pourraient défendre :

  • Vérifier que la charge de travail des salariés permette d’exercer son droit à la déconnexion ;
  • Limiter les connexions aux heures de travail pour certains salariés en fonction de leur activité et des astreintes liées à leur poste de travail ;
  • Interdire toute sollicitation des salarié-es en dehors de leurs horaires habituels de travail ;
  • Refuser d’utiliser les outils (téléphone, ordinateur …) mis à disposition par l’employeur en dehors des heures de travail ;
  • Refuser à l’employeur de contacter le ou la salarié-e en utilisant son téléphone personnel (ou sa messagerie)
  • Bloquer -si l’activité de l’entreprise le permet- les serveurs le soir et les fins de semaine;
  • Mettre en place un dispositif permettant aux salariés d’effacer tous les mails reçus durant leurs congés. L’expéditeur qui en est bien entendu informé reçoit également le nom d’un autre salarié qu’il peut contacter.
  • Demander aux salarié-es de faire un relevé précis et détaillé de leurs horaires quotidiens (heure d’arrivée et de départ, pause méridienne) pour mettre en évidence les heures supplémentaires effectuées ;
  • Les horaires des téléréunions devront respecter la vie privée (pas de téléconférence au-delà de 17h par exemple).
  • Des alertes devront être mises en place lorsque les cadres au forfait se connectent trop souvent le soir ou le week end ou que le nombre d’heures dans la journée dépasse les 10h.
  • Reconnaissance comme du temps de travail de toutes les activités administratives qui ont été décentralisées au niveau des salariés du fait de la dématérialisation ces tâches (déclaration de congés, stages, déplacements, formation, consultation de l’intranet de l’entreprise etc.) et pour les cadres (validation des congés, des déplacements, des formations, reporting divers et variés etc.)
  • la présentation de statistiques sur les flux et échanges hors des heures de service
  • Exiger un bilan annuel sur l’application du droit à la déconnexion

Le 9 Octobre On ferme La Boutique

PlanSanté

#PlanSanté :
on prend les mêmes et on recommence

Pour Macron, se prévalant de son long compagnonnage avec les médecins, la Santé, ce sont eux et uniquement eux… Fidèle à sa modestie habituelle, le président entend « retrouver l’esprit qui a prévalu à la construction de notre système de santé » rien de moins ! un petit décryptage ?

Vous êtes mal-organisé-e-s

Pourtant, le ton est donné rapidement, comme à l’accoutumée, c’est toujours mieux chez nos voisins : « ce n’est pas un problème de sous financement mais un problème d’organisation ». Faut dire qu’il en sait long sur le quotidien des soignant-es !
Voilà qui augure mal de changement de paradigme !

Ainsi, le « Plan Santé », annoncé à grand renfort de communication comme une véritable révolution mettant le ou la patient-e au cœur du dispositif n’est purement et simplement qu’une simple accentuation du dogme technocratique et libéral désormais applicable à notre système de santé.

Ainsi, en guise de big bang du financement depuis longtemps promis par Agnès Buzyn, il faudrait donc se contenter d’une aumône de 400 millions d’euros en 2019 dont on ne peut que conclure, qu’il servira à financer la nouvelle vague d’incitation destinée à cajoler la médecine libérale.

Parcours de Soin

Le parcours de soins, remède annoncé aux désastres induits par la tarification à l’activité, dénoncée par la Ministre comme responsable de tous les maux de l’Hôpital, s’avère être une véritable aubaine pour les professionnel-les de la médecine libérale qui bénéficieront d’incitations financières :
- pour se regrouper en Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) avec les « assistants, des administratifs qui effectueront des actes simples », financés par la Sécurité Sociale. Ceux-ci, recrutés en grand nombre permettront aux médecins d’effectuer encore et toujours plus d’actes rémunérateurs quand il faudrait des centres de santé, avec des médecins salarié-es… La permanence des soins, visant à désengorger les Urgences, des soins non programmés qui ne sont pas des urgences vitales, jusque 20h sera confiée à ces CPTS voire 22h si l’incitation financière est encore plus attractive.
- pour s’installer dans les déserts médicaux et/ou partager leurs activités entre le secteur public et le secteur privé, la première permettant largement d’alimenter la seconde.

Le parcours de soins, modèle plan santé 2022, appliqué à l’Hôpital public s’apparente plus à une forfaitisation des tarifs faméliques de la T2A. L’implication des usager-ères sera « moteur de l’excellence », des indicateurs de qualité (vendus comme gages de l’efficience des soins dispensés) permettront de réduire encore les financements des uns au bénéfice des autres.

Un Pognon Dingue ?

Aucune évocation d’un effacement indispensable de la dette des hôpitaux qui ne cesse de produire des plans de retour à l’équilibre toujours plus absurdes.
Ainsi donc, pour l’Hôpital Public, qui doit sacrifier 960 millions d’euros sur sa masse salariale en 2018, il n’y a rien. Mais la ministre avait déjà annoncé sur France Inter à nos collègues de la Psychiatrie qu’ils travaillent surtout mal, alors pas besoin de moyens. « La psychiatrie n’a pas besoin de plus de moyens mais de plus de médecins, elle doit améliorer ses bonnes pratiques ».

Les professionnel-les de santé, dans le public comme dans le privé, sont exsangues, mais ils-elles devront donc se contenter de continuer avec les suppressions de postes, leur situation d’astreinte permanente et cette souffrance au travail, se traduisant par un nombre sans précédent de suicides, qui manifestement n’inquiète personne au gouvernement. Cerise sur ce triste gâteau, les infirmier-ères devront payer pour travailler avec un Ordre dont personne ne veut.

Reprenons le contrôle démocratique et organisons le système public de Santé !

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux, il est urgent de réellement renverser la table et définir les moyens et l’organisation du système public de santé de manière démocratique avec les professionnel-les de santé, de tous statuts, et les usager-ères. Pour ce faire, il faut sortir la protection sociale des griffes de la finance assurantielle, et remettre la Sécurité sociale au centre de notre projet de société, avec un retour à son financement et à son fonctionnement historique, qui a déjà fait ses preuves.

Bloquons Le Medef

Départ Du Nord le 29.

Inscription:

  • Annie : 06 19 97 75 17
  • Gilles : 06 08 05 86 66
  • Directement sur la page Facebook : Sud Santé Sociaux 59

Coordination des salarié.e.s en lutte du travail social

La bataille du social est lancée. Le patronat résolument En Marche et le gouvernement entendent remodeler de manière radicale l’action sociale. Ils rêvent de trusts, de partenariats public/privé, de généraliser la concurrence via les appels à projet… en un mot de faire de la finance et la rentabilité les maitres mots. Les conséquences pour les professionnel·le·s, nous les subissons déjà : casse de nos conventions collectives, transformation en gestionnaire ou en opérateur·trice de contrôle social. Et pour nos publics, elles sont évidentes : être encore plus écrasé·e·s par un système qui n’accompagne plus depuis longtemps. Aujourd’hui, sous le quinquennat Macron, les attaques du capital envers nos métiers et nos publics sont plus violentes que jamais.

Face à ce cauchemar, nous sommes de plus en plus nombreux·ses à nous réveiller. Des luttes existent partout, à l’échelle d’une région, d’un secteur, parfois d’une institution. Après les mobilisations récentes à Nantes, Angers, Lille, Rouen, Marseille, Metz, Paris, Nice, Toulouse, Nancy, Valence… l’heure de la convergence de tous les foyers de lutte s’impose comme une évidence et une nécessité. Il est temps de nous fédérer et de s’organiser ensemble pour dynamiser nos luttes !

Nous appelons l’ensemble des acteurs et des actrices du travail social, exerçant dans le privé ou le public, à participer à la première coordination des salarié·e·s en lutte du travail social, le week-end des 22 et 23 septembre à Paris.

L’heure du réveil général a sonné !!!

Marée Populaire Lille

Marche National Contre Macron

Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes- hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.

la justice sociale

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.

et la solidarité

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Rendez-Vous à Lille

Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen.
Sud Solidaires

Cheminots En Lutte

Cheminots En Lutte

Blocage du TGV Lille-Paris et opération Caisses Gratuites à Euralille

Résumé

dav

Action Cheminots en Gare Lille Flandres

Pertubation Trafic
1 TER sur 8
Blocage du TGV
Retard 50 Min
Tracts Appel 22 Mai
200 Tracts
Les CRS évacuent les cheminots jusqu'à la salle des pas perdus
sdr

AG des Cheminots

Intervention SUD Rail

Caisses Gratuites à Carrefour EuraLille

80 Cheminots du Rail ainsi que des Usagers ont pris la direction des caisses de Carrefour, groupe grandement soupsonné de pratiquer l'évasion fiscal. Le groupe Carrefour a offert , sur le dos des salariés, 430 millions de dividendes à ses actionnaires.Pourtant le groupe présente des résultats déficitaires et a entrepris un vaste plan de licenciements et de destructions d'emplois.
Les Cheminots et Usagers ont ainsi permis à plusieurs dizaines de clients de partir du magasin avec un plein de course et ainsi taper dans le portefeuille des actionnaires.

Blocage des Champs Élysées par les hospitaliers

Blocage Des CHAMPS ELYSÉES

Occupation Surprise à l’Appel du Collectif les Hôpitaux En Lutte et de SUD Santé Sociaux 

Journée Sans Cheminots

Journée Sans Cheminots

les dernières nouvelles de la grève des cheminots 

Lundi 14 Mai 2018

Avesnes-Aulnoye

Isques

Fret Somain

Dunkerque

Lille Flandres