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États généraux alternatifs du travail social

Quand le droit européen et la financiarisation détruisent l’idéal de métier baniere sud manif

Lille Fives, Bourse du Travail, Le 26 novembre 2015 17 h00 à 20 h30

 

Inscription, envoyez un mail à: debatpublic.lille@gmail.com

 

Soirée organisée par le collectif des formatrices-formateurs des écoles de formation du Nord-Pas de Calais, soutenu par le collectif Avenir-éducs, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, FA/FPT, Solidaires, UNEF, Avenir-éducs 45, etusocial 44.

Depuis longtemps, le travail social fait l’objet de critiques importantes face à ce qui serait un manque d’efficacité, de réactivité et pour le dire de modernisme. À défaut d’encourager ce que les professionnels sur les terrains et dans les écoles de formations savent faire, il s’agit de détricoter le contenu des métiers. En effet, pour répondre à ces multiples critiques, un ensemble de retouches purement techniques sont proposées dans différents rapports (réingénierie des diplômes, CPC, Bourguignon) avec une absence délibérée de définition du modèle d’action sociale en jeu. Sans idéaux mobilisateurs ces retouches techniques ne permettront ni de redonner du sens ni de consolider l’identité commune des travailleurs sociaux.

Pourtant, si on repart du terrain, les vrais problèmes sont ailleurs :

  • Une marchandisation du social où prévaut l’« entrepreneuriat social » : les établissements sociaux et médico-sociaux sont devenus des acteurs économiques comme les autres (droit communautaire) ou de simples prestataires de service!!
  • Une prise de pouvoir des gestionnaires et autres experts consultants qui développent des protocoles et normes de bonnes pratiques, au détriment de l’expertise autrefois mieux reconnue des professionnels de terrain.
  • Une réduction du travail d’accompagnement au profit d’obsessions telle que la rationalité gestionnaire ou l’efficience des services.

Si bien que face à de tels dénis de leur légitimité, les métiers doivent aujourd’hui s’organiser pour défendre l’efficacité et l’éthique du travail social dans l’accompagnement et refuser la simple qualité gestionnaire ou managériale qui leur est imposée.

Dans le prolongement du débat public qui a eu lieu au conseil régional de Lille le 22 avril 2015 sur le projet de refonte des métiers du social et après le rapport de Mme Bourguignon (2 septembre 2015), le collectif des formatrices-formateurs des écoles de formation du Nord-Pas de Calais vous invite à des états généraux alternatifs du travail social soutenus par le collectif Avenir-éducs, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, FA/FPT, Solidaires, UNEF, Avenir-éducs 45, etusocial 44. Nous aborderons les questions essentielles liées à la financiarisation et l’Europe le 26 novembre 2015 17 h00 à 20 h30 à la Bourse du travail (Lille Fives).

En présence de : Michel Autès sociologue, Nathalie Coutinet des économistes atterrés, Irena Havlicek conférence gesticulée sur la « financiarisation du travail social », Joel Henry travailleur social « Influence européenne sur le travail social », et de nombreux orateurs..

 

Pour vous saisir des enjeux économiques et partager notre compréhension de la situation actuelle VENEZ nombreux!

 

 

Festival des Résistances Lille

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Stop Tafta/TTIP

                                                                     Le TAFTA/TTIP  c’est quoi 

Prochainement, l’UE souhaite signer deux accords commerciaux de grande portée : l’un avec le Canada (AECG = Accord Economique et Commercial Global) et l’autre avec les Etats-Unis d‘Amérique (TAFTA =Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Il est dit officiellement que ceci créerait des emplois et accroîtrait la croissance économique. Mais en réalité, les bénéficiaires de ces accords ne sont pas les citoyens et citoyennes, mais des grands Groupes :

  • Par l’introduction d’une justice parallèle, l’état de droit se trouve miné : les entreprises canadiennes et des Etats-Unis obtiennent le droit de faire valoir un droit à des dommages-intérêts si elles considèrent que sur la base de lois ou de mesures prises par l’UE ou par certains pays membres de l’UE, elles ont subi des pertes. Cela peut aussi concerner des lois qui ont été promulguées dans l’intérêt commun, par exemple pour la protection de l’environnement et des consommateurs. La décision sur le paiement de dommages-intérêts est rendue par des chambres arbitrales privées, siégeant, dans la plupart des cas, de manière secrète, en lieu et place de tribunaux publics. Les paiements s’effectuent à partir de la caisse de l‘Etat, donc avec le produit de l‘impôt. Avec des clauses semblables contenues dans d’autres accords, des entreprises ont déjà obtenu, à de nombreuses reprises, des indemnités se chiffrant en millions, parfois en milliards. [C’est ainsi que, à titre d’exemple, la société Vattenfall, opérant dans le secteur de l’énergie, intente une action en justice contre la République fédérale d’Allemagne pour obtenir des dommages-intérêts d’un montant de 3,7 milliards d’euros en raison de l’arrêt de deux réacteurs nucléaires délabrés dans le cadre de la sortie du nucléaire. ] De telles plaintes s’accumuleraient au travers du TAFTA et de l‘AECG. Seules des entreprises étrangères (« investisseurs ») doivent tirer profit des droits de saisine spéciaux. Cet instrument n’est pas à la disposition des entreprises domestiques. Les tribunaux arbitrales se prononcent de manière définitive, un recours n’est pas possible, cela également est en contradiction avec les principes de l’Etat de droit.
  • Les Groupes doivent être impliqués dès l’élaboration de nouveaux règlements et de nouvelles lois dans la mesure où leurs intérêts pourraient être affectés. Cela est dénommé : une « coopération régulatrice ». Cela signifie que les représentants de Groupes sont invités par des gouvernements, dans des comités d’experts, à exercer une influence sur de nouveaux projets de loi, avant même que ceux-ci aient été débattus dans les parlements élus. Cela mine la démocratie. La volonté politique doit être l’émanation du peuple, non pas de représentants de Groupes !
  • Les Groupes ont exercé et exercent une influence excessive sur les négociations secrètes relatives à l’AECG et le TAFTA. Selon les indications officielles, il y a eu durant la seule phase de préparation relative au TAFTA 590 rencontres de la Commission de l’UE avec des représentants des lobbys. 92 % de ces rencontres ont eu lieu avec des représentants d’entreprises tandis qu’uniquement dans un faible nombre de cas il y a eu des entretiens avec des représentants de consommateurs et de syndicats. Les représentants de l’industrie exercent une influence également au cours des négociations. Quelques formulations figurant dans les ébauches des accords devenues publiques, proviennent directement de la plume de lobbyistes d‘entreprises.
  • Les négociations sont conduites dans le secret. Même nos représentants du peuple ne savent rien de leur déroulement. Ils reçoivent les résultats, sous la forme de long traités (le contrat AECG, comporte, p. ex., environ 1.500 pages) qu’après la fin des négociations et ne peuvent plus, alors, qu’accepter ou refuser le contrat dans son ensemble. La pression exercée pour qu’il y soit souscrit est élevée. La Commission de l’UE prétend qu’un rejet coûterait de la croissance économique et des emplois, rendrait superflues cinq années de négociation et irriterait les partenaires commerciaux. Nous voulons empêcher que TAFTA et l’AECG soit également acceptées sans broncher par les parlements. Pour y parvenir, il nous incombe de faire en sorte que le public s‘oppose massivement à cette démarche. Nous voulons montrer combien d’hommes et de femmes au sein de l’UE rejettent les contrats !
  • Les droits des employés sont soumis à des pressions et des emplois sont mis en danger dans de nombreuses branches. Les Etats-Unis n’ont reconnu aux employés qu’un faible nombre de droits fondamentaux (uniquement deux sur les huit normes de base de l‘OIT). Avant tout dans l’agriculture et dans l’électro-industrie plane la menace de pertes massives d’emplois en raison de la concurrence plus forte exercée par l’outre-mer.
  • La libéralisation et la privatisation doit devenir une voie à sens unique. Avec l’AECG et TAFTA, la restitution aux municipalités de la gestion des services municipaux, des hôpitaux ou l’élimination des déchets serait rendue plus difficile, voire même impossible.
  • L’UE et ses pays membres font l’objet de pressions pour qu’ils tolèrent les technologies à risque, comme la fraction hydraulique ou le génie génétique. [Exemple de la fraction hydraulique : dans le cadre de l’utilisation de ce procédé on introduit dans de la roche schisteuse, sous pression, de grandes quantités d’un mélange composé d’eau, de sable et de produits chimiques. Il en résulte des fissures dans la roche, à travers lesquelles le gaz naturel peut s’écouler et être extrait. Pour l’environnement et le climat, ceci est hautement préoccupant ! Dans la mesure où elle effectue déjà des forages de test en Pologne, la société américaine Chevron pourrait déjà avoir créé le fondement d’un „investissement“. Le gouvernement polonais prépare actuellement une ordonnance qui définit des obligations environnementale concrètes pour la fraction hydraulique. Celles-ci influenceraient naturellement fortement les espérances de gain de Chevron. Il n’est donc pas surprenant que Chevron se soit massivement investi pour que les plaintes des pays investisseurs soient couvertes par TAFTA. La seule menace d’une plainte d’un pays investisseur serait un puissant moyen de pression sur le législateur polonais et pourrait éviter que soient imposées des obligations importantes. Egalement d’autres pays membres de l’UE pourraient s’attendre au dépôt de plaintes. En Allemagne, par exemple, il existe actuellement, de fait, un moratoire contre le fractionnement hydraulique. En raison d’un tel moratorium, le Québec, qui fait partie de l‘Etat fédéral canadien, a été poursuivi en justice dans le cadre d’une plainte d’investisseur en dommages-intérêts introduite par le Groupe étasunien Lone Pine pour un montant de 250 Mio de dollars des Etats-Unis. (Informations complémentaires sur le thème du fractionnement hydraulique et de l’AECG, sous http://corporateeurope.org/climate-and-energy/2013/05/right-say-no-eu-canada-trade-agreement-threatens-fracking-bans)]
  • Les normes des produits alimentaires et les mesures de protection des consommateurs relatives aux produits cosmétiques et produits médicaux menacent d’être opposés à des normes des Etats-Unis. Nous n’avons toutefois pas besoin de normes de protection inférieures, mais supérieures, qu’il s’agisse de la mise en œuvre de pesticides, de l’élevage intensif ou de sources d’énergie propres. Une coopération régulatrice rendrait pareille évolution plus difficile, voire impossible.

 

 

 

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Solidarité avec les SOLIHA.

 

 

Communiqué SUD. CGT. CGC 12 10 2015 (1)-page-001
Communiqué 12 10 2015 SOLIHA-page-001

Attaque sur les retraites complémentaires

Communiqué Solidaires

Après 60, après 62, nous voici condamné-es à partir à 63 ans pour avoir droit à une retraite complémentaire entière ! Cet accord présage des reculs qui risquent de concerner demain l’ensemble du système des retraites du régime général, des régimes spéciaux et du public.
Cet accord régressif, signé par le patronat et la CFDT, la CFTC, la CGC et soutenu par le gouvernement doit être finalisé le 30 octobre. Il prévoit un système de « bonus – malus » à partir de 2019.

Les salarié-es remplissant les conditions pour toucher la retraite de base à taux plein (62 ans et ayant cotisé 41,5 années pour les natifs en 1957) auront le « choix » entre :

  • partir à 62 ans mais avec une décote de 10% de sa retraite complémentaire pendant deux ans ou trois ans !
  • rester au travail jusqu’à 63 ans et ne pas subir cette décote.
  • travailler au delà de 63 ans et bénéficier d’une majoration de la retraite complémentaire de 10% pour une année, 20% pour deux années et 30% pour trois années ! Les retraité-es les plus modestes (ceux et celles qui ne paient pas de CSG) ne subiront pas la décote.

Pour les salarié-es ne remplissant pas les conditions de retraite à taux plein à 62 ans : ils et elles devront aussi travailler un an de plus (à l’âge du taux plein plus un an) pour bénéficier du taux plein de la retraite complémentaire (la limite de décote étant mise à 67 ans).

Les cadres touchant un salaire au dessus du plafond de la sécurité sociale auront une augmentation de cotisation de 5% sur cette tranche.

La valeur du point de retraite sera lui aussi réduit de 1% (baisse de rendement des cotisations).

Et tous les retraité-es subiront aussi une désindexation de leur pension de -1% par rapport à l’inflation pendant encore 3 ans. N’oublions pas que dans le même temps, la revalorisation des pensions recule, elle, d’avril à novembre !

Ainsi, un salarié avec un salaire de 1800 € (ce qui actuellement entraîne une pension de 1300 €) verra sa pension baisser de 50 € par mois soit 600 euros par an. L’ensemble de ces mesures va fortement peser sur les salarié-es car la retraite complémentaire pèse pour 25%, elle pèse parfois plus de 50% pour les cadres.

L’objectif annoncé est de réaliser des économies pour maintenir le régime présenté comme déficitaire. Sur 6 milliards d’économies recherchées, le patronat s’en sort avec une hausse globale des cotisations de 700 millions d’euros par an d’ici 2019 (le taux n’a pas changé depuis 1981). Et l’Etat s’engage à compenser cet « effort » patronal en baissant les cotisations versées par les entreprises pour la branche accidents du travail ! Les salarié-es et retraité-es paieront donc 5,3 milliards. Plutôt que de se battre pour améliorer le sort des salarié-es et des retraité-es et chercher à rétablir la justice en forçant le patronat à augmenter sa part de l’effort à fournir, certains syndicats préfèrent par un soi-disant pragmatisme accepter des reculs sociaux.Ce sont toujours les salarié-es qui sortent perdant-es d’un tel accompagnement et cela ne garantit pas la pérennité du système qui est toujours plus attaqué par le patronat.

Pour l’Union syndicale Solidaires : le système de retraite doit permettre aux salarié-es de partir à taux plein avec une durée de cotisation correspondant à la moyenne constatée (qui est aujourd’hui au dessous de 37,5 années) et une retraite qui ne soit pas inférieure au Smic.

Lettre ouverte aux Comités d’Entreprises

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Mobilisation contre la Loi santé


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Affiche Sevice Civique

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Grille indiciaires Fonction Publique Hospitalière

Grilles Indiciaires 2015 de la Fonction Publique Hospitalière

La grille indiciaire hospitalière indique la rémunération brute mensuelle d’un agent de la Fonction Publique Hospitalière (sans les primes, bonifications…).

Les grilles indiciaires tiennent compte les décrets et de l’arrêté sortis le 19 mars 2015 qui concernent les socio-éducatifs.

Sont également intégrées les futures grilles applicables au 01 juillet 2015.

Revendications de SUD :

  • dénonce le blocage des salaires dans la fonction publique et plus particulièrement ceux de la catégorie C,
  • revendique une revalori-sation de 300 Euros pour toutes et tous au titre du rattrapage de la perte cumulée de pouvoir d’achat,
  • revendique le salaire minimum à 1700 Euros net, demande l’intégration de toutes les primes liées à la fonction dans le traitement de base et des avancements d’échelons égaux pour tous,
  • refuse la mise en place de la prime de fonctions et de résultats (PFR) qui est l’outil de destruction des grilles de salaires et d’introduction de l’individualisation des salaires dans la fonction publique,
  • milite pour la mise en place d’une grille unique en remplacement des catégories C, B et A avec des niveaux d’entrée correspondants aux différents niveaux de formation et de qualification de chaque profession.

Grille en Format PDF

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Gratification des Stagiaires

Tract gratifications

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